10 Astuces pour améliorer vos photos culinaires

De nos jours la photographie culinaire est de plus en plus répandue. Je vous propose ici quelques astuces pour améliorer vos photos culinaires.

1. Le plus important en photos culinaires, c’est la lumière !

L’idéal est d’être proche d’une source de lumière puissante mais douce c’est à dire diffuse. Par exemple près d’une fenêtre, la lumière naturelle du matin, éventuellement celle de fin de journée, est assez diffuse pour éviter un contraste excessif entre les ombres et les hautes lumières. Il faut éviter les ombres trop dures.  Sinon, l’utilisation d’un diffuseur entre la fenêtre et votre sujet sera nécessaire. Si vous n’avez pas de diffuseur sous la main, un rideau de douche ou encore du papier sulfurisé scotcher peut faire l’affaire !!

Voilà, maintenant l’éclairage principale est installé.

2. Déboucher les ombres :

Faisant suite au 1er point, une belle lumière est essentiel en photographie : des hautes lumières non brûlées, de même que des ombres pas trop sombres !
(surtout qu’au développement, devoir  beaucoup ouvrir les ombres est générateur de bruit numérique, vous savez cet horrible grain moucheté !!)
Les ombres peuvent être débouchées avec de petits réflecteurs, vendus en magasin photo mais beaucoup de photographes les fabriquent eux-mêmes. Un bout de carton « plume » blanc ou du carton recouvert de papier aluminium fait parfaitement bien le travail.

3. La couleur

Dépendante de la lumière, la couleur sur votre photo va dépendre de la qualité de la lumière utilisée. Un éclairage trop puissant délavera les couleurs.

Attention a certains éclairages artificielles qui peuvent donner un aspect très blanc et dur, parfois bleuté (donc une sensation froide) voire même verdâtre (sensation généralement désagréable en photo). L’oeil s’adaptant et neutralisant ces dominantes de couleurs on ne le voit pas mais l’appareil photo oui !!

Une lumière neutre à légère chaude (jaunâtre) passera beaucoup mieux.

Aussi, pour la présentation artistique d’un plat, l’utilisation des couleurs complémentaires ou opposées procure une sensation agréable à regarder. Exemple : Quelques brins de persil bien vert sur une purée jaune.

Si c’est agréable à l’oeil, cela stimulera  évidemment l’envi de déguster ce plat… n’est ce pas le but premier de la photo culinaire ?

4.  Travailler les contrastes

C’est quelque chose auquel on ne pense pas forcément, qui varie selon le style ou la personnalité du photographe ou encore l’objectif de la photographie.
Certain photographe vont aimer les fonds sombres afin de faire beaucoup ressortir les plats clairs, d’autres vont préférer fonds clairs pour des plats clairs, en jouant sur les couleurs…
A voir ce que vous préférez, parfois cela vaut le coup parfois non, il faut tester…

cocktail orange
cocktail orange
Dessert panna cotta - Photo culinaire
Dessert panna cotta

5.  L’Angle de la prise vue.

Cela peut être un choix personnel. Si la photo est a destination du consommateur (publicité, menus etc..), avoir un angle de vue qui permet de se mettre à la place du consommateur assis à une table, me semble naturel. Maintenant, s’il la destination finale des photos, est d’apparaitre dans un livre de cuisine par exemple, les photos seront moins « une mise en situation réelle », mais plutôt une prise de vue « du dessus » afin d’avoir un vision d’ensemble du plat finalisé, de même concernant les ingrédients !
Tout dépend de ce que l’on veut dire via la photo !

6. La composition :

Cela complète les 3 points précédents. La composition générale va jouer sur le rendu de la lumière et la couleur, en créant de la profondeur ou non, en fait, générer un chemin de lecture pour l’observateur de manière a comprendre le message.
Laisser de l’espace vide sur une photo, n’est pas du toujours du meilleurs effet, et peut créer un déséquilibre ! Prenez le temps de cadrer, regarder l’écran LCD de votre appareil.

7. Choisir son objectif en fonction de son message :

Un objectif macro vous permettra de faire de gros plans, donc d’être très proche du sujet et d’attirer l’œil sur une texture ou une partie d’un plat. Par contre, la profondeur de champ sera courte, en d’autre terme la zone de netteté sera très courte, et l’arrière-plan rapidement flou !
Un objectif dit « standard » vous donnera une vue plus globale d’un plat ou d’une situation de travail (cuisinier en action, serveur en mouvement, assiette sur une table etc.. avec une profondeur de champs plus importante.
Le télé-zoom 70-200mm peu aussi être utilisé, plus difficile car il faut du « recul » pour la mise au point et les photos culinaires étant pratiqués en intérieur, on ne dispose pas toujours de l’espace de travail idéal, mais cela peut ouvrir un univers ! D’ailleurs pourquoi toujours faire des photos culinaires en intérieur ? Si le temps le permet il faut en profiter !!

8. Être créatif , créer l’ambiance

Pas si évident et assez subjectif ! Jusqu’ici, nous avons déterminé la qualité et la quantité de lumière, la couleur, le contraste, la composition, il est possible d’être encore plus créatif en travaillant la mise en scène ! Travailler l’arrière plan, ajouter des accessoires, même flouter transmet le contexte d’une situation, et participe donc au message de la photo.
Cela permet d’exprimer un style rustique, moderne, épuré etc..
Il ne faut pas hésiter à faire un schéma avec crayon et papier afin de poser ses idées créatives..
Pulvériser des gouttelettes d’eau sur une boisson ou des fruits pour exprimer le froid, le frais.. de l’huile pour donner du brillant ou du reflet.. etc.. Parcourez les blogs de stylistes culinaires.

9. En photos culinaires, goûter ce que vous photographiez !

Verrine de betterave - Photos culinaires
Verrine de betterave

J’aime penser que goûter, permet d’apprécier le plat, la photo n’en sera que meilleure. On sera enclin a faire passer avec une meilleure précision l’émotion que l’on a ressenti, une texture, une onctuosité, donc mieux faire imaginer le goût à l’observateur de la photo  etc..

10. Shooter en Raw :

Si vous le pouvez, si votre appareil a cette fonction, prenez vos photos au format Raw. Le format Raw, différent chez chaque fabriquant est l’équivalent d’un négatif numérique. Vous aurez besoin d’un logiciel de « dé-rawtisation » pour le convertir en fichier définitif. (Vous devez disposer au moins du logiciel de la marque de votre appareil) Cela vous permettra de développer vos photos selon votre goût ; balance des blancs, couleurs, tons..

Éventuellement des petites retouches de nettoyage, invisibles en réel mais bien mise en évidence sur les photos, telles que traces de doigts, poussières etc.. avec un éditeur de pixel (photoshop, pixelmator, affinity photo etc…)

Pour en savoir plus sur la post-production passez par ici, ou sur les techniques de capture par là,

Voilà  un tour rapide pour améliorer vos photos !!  bon shoot à tous !!

David

Café
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